Addictions

 

Drogues, tabac, alcool bien sûr, mais aussi jeux vidéo, pornographie ou encore d'autres moins répandues, les addictions sont nombreuses et bien ancrées dans le paysage de la post-modernité. Au-delà des aspects purement physiologiques, la composante psychique - c'est-à-dire affective - est de plus en plus reconnue : faible estime de soi, difficultés à éprouver/partager des émotions, à se sentir réellement exister ou encore à construire une relation profonde et durable avec autrui.

L’addiction est une pathologie rarement isolée ; elle peut venir se greffer sur tout type de personnalité en termes de nosographie psychopathologique, et les liens avec d'autres troubles psychiques sont fréquents et complexes. Elle est régulièrement associée à des contextes de vie difficile ou de carences affectives, notamment liés à l’enfance.

Elle peut également constituer une « réponse » à une autre pathologie sous-jacente : pour exemple, l'alcool comme les narcotiques peuvent en effet jouer le rôle d’objet contraphobique dans une lutte contre une névrose d'angoisse ("anxiété sociale") ou un conflit enfoui au niveau de l'image du corps. Ils peuvent également être inconsciemment investis comme anxiolytiques par le sujet face à la menace dépressive résultant d'une fragilité narcissique – ils représentent alors le mode de résolution « magique » des problèmes affectifs et relationnels auxquels le sujet se trouve aux prises.

Resaisies progressivement le champ d'une parole personnelle - d'un affect partagé - à l'aune de l'histoire du sujet, les conduites dites addictives perdent rapidement leur raison d'être pour laisser place à une nouvelle forme de responsabilité du sujet face à ses propres manques.

Privé de ses racines, le court-circuit addictif - marqueur de la coupure du sujet d'avec lui-même, d'avec ses propres conflits insus - ne peut plus exercer son emprise sur ce dernier, qui cesse de se voir dépossédé de son propre espace de 'Je'. 

Comme restitué à lui-même - ou resitué en lui-même -, d'esclave qu'il était il se trouve à nouveau acteur de sa propre histoire. Passée, présente.

 

 

 

 

 

 

Le cabinet de Martin Hoppenot, Psychologue clinicien et psychothérapeute à Lardy (Enfant, adolescent, thérapie de couple), est situé à moins de 20 minutes des communes suivantes : Marolles, La Ferté-Alais, Ballancourt, Itteville, Etrechy, Saint-Vrain, Arpajon, Breuillet, Saint-Chéron, Boissy-sous-Saint-Yon, Ollainville, Egly, Brétigny, Etampes, Montlhéry, Bruyères-le-châtel, Linas, Marcoussis, La Norville, Vert-le-grand, Vert-le-Petit, Cerny, D’huison-Longueville, Boutigny, Boissy-le-cutté.

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