Difficultés d'apprentissage - troubles de l'attention

Les composantes « psychologiques » sont souvent omniprésentes, quoique généralement insuffisamment prises en compte : faible estime de soi, anxiété, inhibition excessive, névrose d’échec, hypersensibilité, voire dans certains cas dépression larvée..

Le ressort en est, dans la plupart des cas, d’ordre émotionnel ou affectif : l’enfant peine à maintenir le contact avec certaines de ses émotions, ce qui a pour effet paradoxal de le plonger dans un débordement émotionnel, parfois à l'insu du sujet lui-même, qu peut aller jusqu'à envahir et parasiter le champ même de son rapport à la réalité. Ce qui se traduit notamment par une baisse de concentration, d'attention : l'enfant n'est plus en mesure de profiter pleinement de ses capacités cognitives ou intellectuelles, son esprit est comme saturé par un matériel psycho-affectif qui l'entrave insidieusement dans ses projets, dans son être au monde.

A la fois partout et nulle part, il lui est très difficile de trouver à se rassembler et perd rapidement le goût d’apprendre. Il n’y est plus : saisi en une sorte d’absence à lui-même, comme détaché du monde et de ses contraintes. La spirale de l’échec se met alors en place : les mauvais résultats alimentent son peu d’estime de lui-même, et contribuent à lui faire prendre refuge dans des conduites d’évitement bien connues (éparpillement, repli sur les écrans, rejet des apprentissages…), qui finissent par prendre la forme d’une coupure d'avec les contraintes extérieures : il n’est plus en mesure de disposer pleinement de ses capacités, et surtout de s’approprier lui-même le désir – et le plaisir – d’apprendre. Il « stagne », comme si tout un pan de lui-même était devenu inaccessible ; quelque chose s’est éteint – ou se refuse désormais en lui. 

Il semble avoir perdu son assise propre, peine à se re-centrer -- et à se concentrer durablement sur une tâche. On dit qu'il "perd ses moyens", et il s'agit en effet d'une forme de dépossession d'un pan entier de lui-même. Comment l'aider à se rassembler, à retrouver son sentiment d'unité personnelle -- à être à nouveau en rapport avec son désir propre, c'est-à-dire sa pleine responsabilité de sujet ?

 

Au fur et à mesure des entretiens, certains conflits intrapsychiques larvés - certaines surcharges émotionnelles non élaborées - parviennent à trouver le chemin d’une parole (à s’inscrire dans le champ de l’échange), et ce parasitage, à la fois inconscient et omniprésent, vient progressivement céder la place à de nouvelles capacités accrues de concentration et d’élaboration ; mais également à un regain de créativité. Il s'agit pour le sujet de reprendre la pleine possession de soi, en un mouvement d'intégration de ses propres conflits latents, laissés en souffrance.

C’est à l’endroit de ces nœuds – qui sont autant de conflits internes, en quête d’un dire – que le symptôme va pouvoir être levé : l’enfant va se sentir soulagé d’un poids, et reprendre possession, à travers cet apaisement, de cette intime part de lui-même maintenue accaparée par ce conflit sous-jacent. On le voit, l'accompagnement psycho-affectif de l'enfant prend aussi la forme d'une véritable éthique de la responsabilité.
 

 

 

 

 

 

 

Le cabinet de Martin Hoppenot, Psychologue clinicien et psychothérapeute à Lardy (Enfant, adolescent, thérapie de couple), est situé à moins de 20 minutes des communes suivantes : Marolles, La Ferté-Alais, Ballancourt, Itteville, Etrechy, Saint-Vrain, Arpajon, Breuillet, Saint-Chéron, Boissy-sous-Saint-Yon, Ollainville, Egly, Brétigny, Etampes, Montlhéry, Bruyères-le-châtel, Linas, Marcoussis, La Norville, Vert-le-grand, Vert-le-Petit, Cerny, D’huison-Longueville, Boutigny, Boissy-le-cutté.
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