Troubles des conduites alimentaires

Le rapport que chacun entretien avec la nourriture est chose complexe ; à la fois intime et éminemment singulier, tout en restant noué au cœur de la vie sociale la plus élémentaire.
Sans même aller jusqu’à ces authentiques affections que sont l’anorexie ou la boulimie, la relation à son propre corps – et surtout à l’image de son propre corps – n’est jamais aussi simple et évidente que les apparences pourraient le laisser croire.
Le rapport à la nourriture peut parfois se faire le lieu d’un véritable nœud symptomatique, où se croisent et s’enchevêtrent les problématiques les plus variées, les plus personnelles : fragilités narcissiques, haine de soi, sentiment de ne pas habiter son corps, carences affectives précoces, troubles de la sexualité, précarité des enveloppes, dépersonnalisation…

C’est ainsi que le corps se trouve parfois investi d’une scène particulière : le lieu où se joue et se rejoue – se travaille – la question de son propre sentiment d’unité, d’appartenance : c'est en effet parfois le rapport à sa propre identité - au sentiment d' "être soi" - qui donne ici à entendre ses points de vulnérabilité.

Si les troubles des conduites alimentaires sont divers, nous n'évoquerons ici que l'anorexie et la boulimie, sachant que les accès de boulimie alternent généralement avec des épisodes d'anorexie, mais non nécessairement.

 

L’anorexie.

L'anorexie est une affection recouvrant une restriction alimentaire conduisant à un amaigrissement visible (nié ou vécu dans une parfaite indifférence du sujet) associé à un surinvestissement intellectuel, à un désinvestissement de la sexualité et, chez le sujet féminin, à une aménorrhée.

Elle peut être primaire, mais aussi souvent secondaire à une autre affection psycho-affective déjà présente (dépression masquée, troubles bipolaires, troubles de l'estime de soi, phobie sociale..).

Pourront être abordés en thérapie les affects précis du sujet, parfois refoulés, avec une attention toute particulière pour la question de l'image du corps, de la relation à l'autre, mais aussi du défi, du contrôle... 

 

La boulimie.

La « boulimie » est le besoin soudain et irrépressible, dans un moment d'anxiété ou de vide, de « se remplir » d'aliments, souvent très caloriques et en quantités importantes.      Ces raptus sont fréquemment pratiqués en secret avec un plaisir auquel succède rapidement un mal-être corporel, une intense culpabilité et mépris de soi particulièrement aigu.

L'épisode se clôt souvent par des vomissements provoqués et tenus secrets, supposés « annuler » l'épisode boulimique. De ce fait, la boulimie ne se signale pas nécessairement par de l'obésité.

La boulimie pouvant parfois jouer le rôle d'un équivalent dépressif, la psychothérapie pourra avoir pour objet d’élaborer une possible composante dépressive ou anxieuse.

Une fois le diagnostic posé, la déculpabilisation est un préalable au travail sur le sentiment d'identité et sur la question de la carence narcissique. 

 

 

 

 

 

 

Le cabinet de Martin Hoppenot, Psychologue clinicien et psychothérapeute à Lardy (Enfant, adolescent, thérapie de couple), est situé à moins de 20 minutes des communes suivantes : Marolles, La Ferté-Alais, Ballancourt, Itteville, Etrechy, Saint-Vrain, Arpajon, Breuillet, Saint-Chéron, Boissy-sous-Saint-Yon, Ollainville, Egly, Brétigny, Etampes, Montlhéry, Bruyères-le-châtel, Linas, Marcoussis, La Norville, Vert-le-grand, Vert-le-Petit, Cerny, D’huison-Longueville, Boutigny, Boissy-le-cutté.

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