La déontologie du psychologue clinicien est un élément essentiel de son implication, qui ne saurait souffrir d'aucune compromission. Toute ambiguïté sur ce plan ne manquerait pas d'avoir des conséquences particulièrement mortifères pour le travail engagé. La dimension éthique constitue d'ailleurs le coeur de toute approche clinique digne de ce nom : l'efficacité de l'action du psychothérapeute se trouve en effet directement corrélée à la qualité de son engagement éthique personnel.
Le psychologue est un professionnel de la santé, titulaire d'un diplôme Universitaire de niveau Master 2 (ex DESS), dont la formation est centrée sur l’accompagnement des difficultés d’ordre émotionnel, relationnel et affectif.
Mais au-delà de ses connaissances et de sa formation, le psychologue accueille avant tout la problématique de son patient dans le respect de sa propre subjectivité.
Ce dernier point constitue en effet l’un des premiers fondements de son éthique : l’écoute du psychologue clinicien se pratique au un par un, au plus près de la singularité de chacun.
Il se refuse par conséquent à toute démarche invitant le patient à se conformer à une norme donnée, qu'elle soit morale, sociétale ou familiale. Il ne prétend évidemment à aucune visée réadaptative ou normative à l'endroit du symptôme pour lequel le patient vient consulter.
Il est en effet primordial que le patient se sente accompagné personnellement, sur un mode empathique, dans la compréhension de ce qu'il vit ou a vécu, sans aucun jugement ; son mieux-être en dépend.
Pour que ce travail puisse se faire, il est donc essentiel que le patient puisse se sentir accueilli, compris et satisfait par l'échange.
De ce fait, notre éthique part du principe que l’accueil et le respect le plus authentique de la parole de chacun est en soi le meilleur gage de pacification du sujet avec lui-même – si ce n'est son moteur même.
Le psychologue est soumis au secret professionnel ; il se refuse à porter tout jugement et offre une écoute, un soutien et une compréhension bienveillante des besoins de son patient.
Il offre ainsi un cadre de confiance rassurant, favorisant un recentrement au sein duquel les éléments de la vie du patient peuvent s'articuler librement, le dégageant ainsi de ses points de fixation symptomatiques.
A noter que l'exercice de la profession et du titre de psychologue clinicien est protégé en France (loi n° 85-772 du 25 juillet 1985).
Il est régi par un code de déontologie dont l'objectif est de protéger le public et les psychologues contre les mauvais usages de la psychothérapie.
Vous pourrez trouver le Code de déontologie des psychologues complet ici.